Description |
This paper looks at irregular migration in Sudan from a legal perspective by examining the national
legal framework related to irregular migration into and through Sudan. It provides analysis of
immigration and labour laws, which stipulate certain sanctions against irregular migrants and also
sanctions for the facilitation of irregular migration into Sudan. In this context, the paper analyzes
national laws from the perspective of international human-rights law and asks whether such laws
provide enough guarantees for irregular migrants. It also examines regulation for the migration of
Sudanese citizens. The paper further addresses the legal status of three types or categories of migrants
in Sudan: (a) irregular labour migrants; (b) transit migrants; and (c) refugees. The paper identifies laws
and cases decided by the African Commission on Human and Peoples' Rights related to the protection
of asylum seekers and refugees and their rights and duties under national and international humanrights law. It concludes that Sudanese laws dealing with irregular migration are not adequate despite the fact that Sudan receives huge numbers of irregular migrants as well as deports thousands of them each year. Sudan has not taken a proactive role or entered into bilateral agreements with its neighbours to combat irregular migration.
Résumé
Cet article traite de la migration irrégulière au Soudan d’une perspective juridique, en examinant le cadre juridique national relatif à la migration irrégulière à travers et au Soudan. Il fournit une analyse des lois sur l’immigration et le travail, qui prescrivent des sanctions à l’encontre des migrants irréguliers et des personnes qui facilitent leur migration. Dans ce contexte, l’article analyse le cadre juridique soudanais au regard du droit international des droits de l’homme. Il traite également de la réglementation régissant la migration des citoyens soudanais. L’article porte ensuite sur trois catégories de migrants au Soudan : a) les migrants économiques en situation irrégulière ; b) les migrants en transit ; c) les réfugiés. L’article identifie le droit dégagé par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif à la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés. Il conclut que le droit soudanais s’appliquant à la migration irrégulière n’est pas adapté, en dépit de la présence d’un grand nombre de migrants irréguliers et de l’expulsion de milliers d’entre eux chaque année. Enfin, le Soudan n’a pas adopté de rôle proactif ni conclu d’accords bilatéraux avec ses voisins en la matière.
|