Description |
Les conclusions de ce rapport de synthèse s’inscrivent dans le module juridique de la recherche
transversale menée dans le cadre du CARIM sur le thème Genre et Migration. Elles sont basées sur les
informations et les considérations présentées dans les rapports nationaux concernant l’Algérie,
l’Egypte, le Liban, la Jordanie, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, la Palestine, le Sénégal, le
Soudan, la Syrie et la Tunisie.
La recherche visait à évaluer l’impact des facteurs juridiques sur la migration féminine. Les
rapports nationaux révèlent clairement la rareté de dispositions juridiques spécifiquement destinées
aux femmes migrantes. Les dispositions juridiques concernant les femmes en général et susceptibles
d’affecter les femmes migrantes sont en revanche nombreuses. De même, les dispositions juridiques
apparemment neutres en termes de genre mais affectant en réalité les femmes et en particulier les
femmes migrantes sont innombrables. Ni les législateurs ni les autorités en charge de l’application de
la loi ne prennent le genre suffisamment en considération. Pourtant, l’adoption d’une approche
sensible aux possibles effets de la loi sur la condition des femmes migrantes, ainsi qu’une attention
accrue à l’application des dispositions juridiques constituent des éléments pouvant grandement
contribuer à l’amélioration de la condition des femmes migrantes et des droits des migrants en général.
Abstract
The findings presented in this synthesis paper concern the Legal Module of CARIM transversal
research on Gender and Migration, and are based on information and considerations found in the
national papers from Algeria, Egypt, Lebanon, Jordan, Mali, Morocco, Mauritania, Niger, Palestine,
Senegal, Sudan, Syria and Tunisia.
The research aimed to assess the impact of the legal factor in women’s migration. The national
papers clearly show that legal provisions specifically concerning migrant women are extremely rare ;
legal provisions, concerning women in general which are likely to have some specific effect on
migrant women, are numerous ; and legal provisions which are apparently gender blind but actually
affect women, and more specifically migrant women, are innumerable. Neither legislators nor officials
charged with the implementation of laws take gender into consideration enough. Nevertheless, the
adoption of a sensible approach to the potential effects of the law on the condition of migrant women,
as well as a careful consideration of the implementation of legal provisions, are powerful elements that
might greatly improve the conditions of migrant women and the rights of migrants in general.
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