Description |
Résumé
En raison des liens fraternels qu’elle entretient avec ses voisins arabes, la Syrie n’a pas, jusqu’en
octobre 2007, exigé de visa à l’égard des Irakiens qui frappaient à sa porte suite aux troubles induits
par l’invasion américaine de 2003. Mais le nombre croissant de demandeurs d’asile a poussé les
autorités syriennes à revoir leur politique en raison du poids économique et social que cette population
en exil représente pour la société syrienne. L’accueil des réfugiés irakiens s’appuie sur une politique
de tolérance sans reconnaissance formelle de leur qualité de réfugiés. Face à cette situation
extraordinaire, l’auteur ainsi que les autorités syriennes déplorent la faiblesse de la solidarité
internationale en dépit des promesses faites à Genève en avril 2007.
Abstract
For reasons of Arab solidarity, Syria did not, prior to October 2007, set any visa requirement for those
Iraq refugees who fled from the troubles whipped up by the 2003 American-led invasion. The Syrian
authorities have changed though their policy because of the economic and social tensions produced in
Syrian society by the growing number of Iraqi refugees. Iraqis in Syria benefit from a tolerant policy
without any formal recognition of their refugee status. Confronted with this exceptional situation, the
author and the Syrian authorities deplore the weakness of international support towards Iraqi refugees
notwithstanding the promises made in Geneva in April 2007.
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