Filling the Gap? A Survey of Palestinian Case Law on Migration

Authors Asem KHALIL
Description
Since its establishment in 1994, the Palestinian Authority has shown great interest in changing the Palestinian legal system through direct legislative intervention, despite its limited territorial, functional and personal jurisdiction. Yet for migration issues, the legislative intervention has been the exception rather than the rule. Such legislative stagnation was accompanied by lack of policies for migration issues in general. The lack of such legislative intervention as much as the absence of clear policies in migration issues is the ‘gap’ the title of this paper refers to. This paper questions the role of Palestinian courts in filling the gap, whether by making new laws or even by contributing to the formulation of new policies. Two cases in particular will be discussed: the status of UNRWA and the rights it has inside refugee camps; and the way Palestinian courts dealt with foreign courts’ decisions, determining indirectly what is national. An analysis of a research sample on migration-related cases shows clearly that the Palestinian judiciary do not seem to be playing (or to be willing to play) the role of rule- or policy-maker in migration issues. This gap is not necessarily disturbing as there is no legal vacuum. Palestinian judges always find their way through the existing laws inherited from previous regimes, still in force in the West Bank and the Gaza Strip. The decisions analyzed in the research sample, though reduced numerically, are rich in meanings and indicators. They reflect the changes the Palestinian Authority had introduced to the legal system of the West Bank and the Gaza Strip and demonstrate how Palestinians are moving towards an understanding of their identity that evolve around a territorial state-like entity. Résumé Depuis sa mise en place en 1994, l’Autorité palestinienne a montré un grand intérêt à modifier le système juridique palestinien à travers une intervention législative directe, en dépit d’une compétence territoriale, fonctionnelle et personnelle limitée. Cependant, en matière migratoire, l’intervention législative a été l’exception plutôt que la règle. Cette stagnation législative s’est accompagnée d’un manque de politiques sur les questions migratoires en général, d’où le titre de ce papier et l’utilisation du terme «gap». Cet article examine le rôle des cours palestiniennes pour combler ce vide, soit en créant de nouvelles lois soit en contribuant à la formulation de nouvelles politiques. Deux thèmes sont traités en particulier: le statut de l’UNRWA et son rôle dans les camps de réfugiés; la manière dont les cours palestiniennes abordent les décisions judiciaires étrangères, déterminant indirectement ce qui peut être considéré comme national. Une analyse de la jurisprudence en matière de migration révèle clairement que les tribunaux palestiniens ne semblent pas (ou ne veulent pas) jouer un rôle de législateur ou de décideur concernant les questions migratoires, ce qui n’est pas nécessairement gênant puisqu’ il n’y a pas de vide juridique. Les juges palestiniens trouvent toujours leur voie à travers les lois existantes héritées des régimes précédents et toujours en vigueur dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. Les décisions analysées dans cette recherche, bien que peu nombreuses, sont riches de sens et d’information. Elles reflètent les changements que l’Autorité palestinienne a introduits dans le système juridique de la Bande de Gaza et la Cisjordanie et montrent la manière dont les Palestiniens s’acheminent vers une définition de leur identité qui évolue autour d’une entité territoriale quasi-étatique.
Year 2010

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Migration processes
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