Description |
This paper provides a general overview of Syrian migration. Migration in Syria has been particularly
affected by the economic and socio-political environment in the region. Figures for Syrian emigrants
vary widely because of the lack of available data and because too of the different methodologies
employed in measurement; they range from between about one million and fifteen million. Arab
countries are the main destination for Syrian emigrants, especially for those who engage in circular
migration. Remittances sent by emigrants to their families seem to play a growing role in the Syrian
economy: their contribution to GDP increased from less than 1% in 2000 to about 5% in 2009. The
number of immigrants in Syria can be more accurately gauged than the number of emigrants given that
more than 90% of these are refugees who are monitored and tracked by the government and
international organizations. The number of refugees in Syria was estimated at around 1.4 million in
2009; the majority were Iraqis followed by Palestinians with a small minority from other nationalities.
About 10% of Iraqi refugees were subject to resettlement in third countries. The remaining immigrants
are workers who could be divided into two groups; the first including highly-skilled employees, while
the second and larger group is made up of domestic workers coming from southeast Asian countries.
Laws and regulations that are related to migration in Syria focus on organizing and controlling
immigrants’ inflow and encouraging emigrants to invest in the country.
Résumé
Cet article livre un panorama général du phénomène migratoire en Syrie encore récemment encouragé
par les conditions éco-socio-politiques enlisant l’ensemble de la région. Il reste que, toutefois, de
grands écarts de mesure de l’émigration syrienne se creusent – tenant à la fois au peu de données
disponibles, et à des méthodes de recensement différentes : cette estimation repose, en effet, sur un
écart allant de un à quinze millions d’émigrés. Les pays arabes représentent la principale destination
de l’émigration syrienne, en particulier s’agissant des candidats investis dans un parcours migratoire
circulaire. En outre, la contribution croissante des envois de fond – transférés par les émigrés à leurs
familles – dans l’économie syrienne est forte à souligner, avec une proportion dans le PNB s’élevant
de moins de 1% en 2000 à environ 5% en 2009. S’agissant de l’immigration en Syrie, le nombre
d’immigrés enregistré sur le territoire est plus aisément recensable par comparaison avec le nombre
d’émigrants, dans la mesure essentielle où plus de 90% des immigrés sont à la fois couverts par le
statut de réfugiés, et recensés et suivis comme tels par le gouvernement et les organisations
internationales. Il en ressort que le nombre de réfugiés en Syrie a été estimé, au titre de l’année 2009, à
hauteur de 1.4 millions d’individus ; la majorité est constituée d’Irakiens, suivie par des Palestiniens et
par une minorité plus restreinte constituée de diverses nationalités. Néanmoins, près de 10% des
réfugiés irakiens ont été sujet à une réinstallation dans des pays tiers. Le segment restant de la
population immigrée est constitué de travailleurs, classe subdivisée en deux catégories : la première
catégorie compte parmi ses rangs des employés hautement qualifiés, alors que la seconde – plus
largement constituée – comprend essentiellement des travailleurs domestiques issus des pays de l’Asie
du Sud-est. Les lois et règlements portant sur la migration tels qu’en vigueur en Syrie mettent surtout
l’accent sur l’organisation et le contrôle des flux d’immigration, et la promotion des investissements
versés dans le pays par les émigrés.
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