Description |
This paper is concerned with legal rules and institutions in Palestine directly or indirectly affecting migrant women. In particular, this paper sheds light on family reunification, personal status, and nationality laws. Despite the Palestinian Authority’s apparent commitment to rejecting sex discrimination and in combating violence directed against women, there are still social and legal obstacles that hinder full equality. In fact, legal rules and institutions have not always been – and, indeed, are still not – gender-neutral. It is not evident if and how such legal rules and institutions hinder or encourage female migration. It is nonetheless fair to say that this legal context is an important factor in determining women’s decisions to emigrate from, and may affect women’s willingness to immigrate to, Palestine. This is particularly true given that such legal provisions are accompanied by social norms that are often discriminatory towards women. The Palestinian Authority’s lack of sovereign control over borders in the occupied Palestinian territory as much as its population register hinders the adoption of rules, and the implementation of policies, related to migration, including those that target female migrants.
Cet article porte sur les règles et institutions, en Palestine, qui affectent directement ou indirectement les femmes migrantes. Il met particulièrement en lumière le cadre juridique régissant le regroupement familial, le statut personnel et la nationalité. En dépit d’un engagement apparent de l’Autorité palestinienne à l’encontre de toute discrimination fondée sur le sexe et pour combattre la violence faite aux femmes, des obstacles sociaux et juridiques empêchent toujours une pleine égalité. En réalité, les règles et institutions ne sont toujours pas neutres en matière de genre, mais il n’est pas évident d’en conclure qu’elles entravent ou encouragent la migration féminine. Il paraît néanmoins juste de penser qu’un tel contexte est un facteur déterminant dans les décisions des femmes d’émigrer de la Palestine, ou de venir immigrer en Palestine. Ceci est particulièrement vrai du fait que ces règles s’accompagnent de normes sociales qui sont souvent discriminantes à l’égard des femmes. Enfin, le manque de contrôle souverain de l’Autorité palestinienne sur les frontières du territoire palestinien occupé ainsi que sur l’enregistrement de sa population freinent l’adoption de règles et l’application de politiques concernant la migration, y compris celles qui viseraient les femmes en particulier.
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