Description |
Since its establishment, in 1994, the Palestinian Authority has encouraged the ‘return’ of Palestinians to the West Bank and Gaza Strip. It has also enacted an investment promotion law in order to attract foreign capital. These two policies are motivated by the assumption that human and financial capital are both necessary for building Palestinian institutions, and preparing for statehood. Fifteen years later, the results though are slight. The few who have returned have had little impact, while many others, mostly highly-skilled, have emigrated.
The Palestinian Authority law does not define highly-skilled migration. The lack of laws related to issues of migration is largely due to the PA’s lack of jurisdiction. Exit and entry of residents and foreign nationals from and to the occupied Palestinian territories, including those under Palestinian Authority control are still regulated and administered by Israel. This lack of regulation has long been accompanied by a lack of policies to deal with a phenomenon (namely the emigration of highly-skilled Palestinians), that is rightly considered dangerous for the Palestinian cause and for Palestinian unity generally; most importantly, it also has negative consequences on Palestinian society and economy (thus, hindering state-building efforts).
Attracting highly-skilled immigrants and limiting the damage from the emigration of highly-skilled Palestinians cannot be managed by legal regulation alone. A decision of a highly-skilled individual to migrate is not only an economic decision. Political and security factors, coupled with the long Israeli occupation, have also decided the direction of highly-skilled migration flows.
Résumé
Depuis sa mise en place en 1994, l’Autorité palestinienne a encouragé le « retour » des Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle a également adopté une loi de promotion des investissements visant à attirer le capital étranger. Ces deux politiques sont basées sur l’idée selon laquelle le capital tant humain que financier est nécessaire à l’établissement des institutions palestiniennes et à l’émergence de l’Etat. Quinze ans plus tard, les résultats sont minces. Les quelques retours ont eu peu d’impact, tandis que beaucoup d’autres Palestiniens, pour la plupart hautement qualifiés, ont émigré.
La législation de l’Autorité palestinienne ne définit pas la migration hautement qualifiée. Le manque de lois régissant les questions migratoires est largement dû au manque de compétence. La sortie des résidents et des étrangers des territoires occupés, y compris de ceux sous contrôle de l’Autorité palestinienne, ainsi que le retour, sont toujours régis et administrés par Israël. Le manque de régulation a longtemps été accompagné d’un manque de politiques pour gérer un phénomène (l’émigration des Palestiniens hautement qualifiés) considéré à juste titre comme dangereux pour la cause palestinienne et plus généralement pour l’unité palestinienne ; ce phénomène a avant tout des conséquences négatives sur la société et l’économie palestiniennes (et donc sur les efforts de construction étatique).
L’objectif d’attirer les immigrés hautement qualifiés et de limiter les dommages causés par l’émigration hautement qualifiée ne peut être atteint par la seule législation. Pour un individu hautement qualifié, la décision de partir n’est pas seulement une décision économique. Les facteurs politiques et sécuritaires, liés à la longue occupation israélienne, ont également orienté les flux de migration hautement qualifiée.
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