Description |
Les mouvements migratoires constituent de nos jours un phénomène mondial et le Tchad n’y échappe pas. Ils s’y présentent sous différents aspects, notamment la migration de main-d’œuvre, le regroupement familial et parfois les migrations pour des raisons sécuritaires. Face au développement accru des migrations, le Tchad s’est doté, aussi bien sur le plan international, régional que national, d’une importante législation permettant d’encadrer juridiquement ces déplacements des personnes. Au plan international, le Tchad a ratifié bon nombre d’instruments juridiques favorisant ainsi la promotion et la protection des droits de l’homme. Cependant, il y a lieu d’observer la non ratification de certaines conventions et particulièrement de la convention internationale sur la protection des travailleurs migrants et de leur famille ; ce qui démontre probablement un manque de volonté et de moyens nécessaires pour assurer la protection des migrants. Au plan national, la Constitution du 31 mars 1996, révisée en 2005, reste le texte fondamental. A cela s’ajoute la loi portant Code du travail au Tchad, le décret régissant l’Office National pour la promotion de l’emploi (ONAPE) et surtout l’arrêté du 4 décembre 1961 portant réglementation de l’accueil, du séjour et des conditions d’entrée des étrangers. Ces différents textes nationaux offrent un cadre juridique important pour la protection des migrants. / Migratory movements constitute a global phenomenon in which Chad is also involved. Migration in Chad varies greatly : reasons for migration include labour, family reunification and sometimes protection against insecurity. To deal with such forms of migrations and to legally frame circulation, Chad has adopted regulations at the international, national and regional levels. At the international level, Chad has ratified a number of conventions related to the promotion and protection of human rights. It has not ratified some treaties, however. For example, it has not ratified the international convention for the protection of all migrant workers and members of their family, which may show a lack of political will and also a lack of the means needed to guarantee the protection of migrants. At the national level, the fundamental text is the Constitution of 31 March 1996, revised in 2005. To this should be added the Labour Code, the decree regarding the national office for employment promotion and, above all, the decree of 4 December 1964 which governs reception, stay and entry conditions for migrants. These different national texts provide migrants with an important legal framework for their protection.
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