Description |
La migration économique vers l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis a pris de l’importance principalement à partir du « boom pétrolier » de 1973. Cette migration intéresse pratiquement toutes les régions du Maroc ; elle est favorisée par les mesures restrictives prises par l’Europe et les similitudes culturelles avec ces pays. Les secteurs d’emploi des migrants dans ces pays couvrent une gamme très variée de branches dans le secteur des services, avec une prédominance de l’emploi féminin en particulier aux EAU, mais aussi dans les petits métiers tels l’artisanat, la mécanique, l’électricité et l’électronique, etc. Globalement, l’approche politique à cette question est menée sous le signe du paradoxe : « le besoin en main-d’œuvre et le non désir des étrangers» Cette peur d’être absorbés par les étrangers s’explique par le fait que les pays du Golfe enregistrent les taux de migration les plus élevés au monde. Si avec l’Arabie Saoudite, le Maroc n’a pas signé de convention de main-d’œuvre, il est lié par un accord avec les EAU et le Qatar signés en 1981 (et avec la Libye signé en 1983). Cette migration dans les pays du Golfe rapporte au Maroc une manne financière substantielle, il enregistre dans la région un fort taux des transferts.
Abstract
Since the 1973 oil crisis, Saudi Arabia and United Arab Emirates have evolved into important receiver countries of labour migration flows. One of the main sender countries has been Morocco, due both to the limitations put in place by the traditional receiving countries in Europe and the similarity of cultural habits. As to their economic profile, Moroccans emigrants have been employed in a huge variety of sectors, e.g. services, handcrafts, electricity, electronic, and so on. On the whole, the political approach towards immigration issues in the Gulf countries can be summarized by the paradox “wanting labour but not foreigners”. This concern about migrants is partially explained by the fact that the Gulf countries register, today, the world’s highest net migration rates. From a legal perspective, Morocco signed bilateral labour migration agreements with United Arab Emirates, Qatar and Libya. Finally, in terms of migrants’ remittances, immigration in the Gulf countries represents a very important resource for the Moroccan economy.
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